Les députés du Minas Gerais discutent du projet de loi 181/23, qui crée une amende pour quiconque perturbe les services religieux dans l'État. A la Commission des Droits de l'Homme, le texte a reçu un avis favorable dès le 1er tour.

La représentante Andréia de Jesus (PT-MG) est rapporteuse du PL et présidente de la Commission des droits de l'homme. Dans son avis, il a recommandé l'approbation du projet présenté par le député Alê Portela (PL), en congé.

Selon l'Assemblée législative du Minas Gerais, le PL 181/23 « impose une amende à ceux qui envahissent ou déranger un lieu destiné au culte religieuxou empêcher la tenue d’une cérémonie religieuse.

Le texte définit également comme une perturbation du culte l'insistance à rester dans le temple « dans une attitude contraire aux déterminations de la direction religieuse responsable de la réunion ».

Avec les modifications apportées par le rapporteur, le PL propose que l'amende pour ceux qui ne respectent pas la loi soit de 500 unités fiscales de l'État du Minas Gerais (Ufemgs) pour toutes les infractions prévues, ce qui équivaut à 2 635,00 R$ au taux actuel, soit 5,27 R$.

Il existe des hypothèses dans lesquelles l'amende sera doublée : en cas de récidive ou en cas d'activité religieuse ou de cérémonie d'une religion africaine, ce qui indique un parti pris politique favorable de la part du rapporteur, qui a déclaré que « compte tenu des données statistiques et la preuve qui prouve à quel point les religions d’origine africaine sont affectées par des actes d’intolérance religieuse ».

Avant d'être voté en plénière, le PL 181/23 sera analysé par la Commission de Sécurité Publique, selon le portail ALMG.

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